Demander conseil, quelle bonne idée ! Et pas seulement demander conseil à ami. Vous pouvez aussi demander conseil à un professionnel. Là effectivement il faudra le rémunérer. Alors la bonne question à se poser, en termes de business, c’est : combien ça rapporte ? (et non pas uniquement combien ça coute).
Arnaud : Salut Marc, t’es où là tu fais quoi ?
Marc : Je m’interroge.
Arnaud : Et quel est le sujet de ton interrogation ?
Marc : ca fait maintenant 15 ans que j’exerce le métier de conseil et de formation. Alors Je fais le point.
Arnaud : Où te situes-tu ?
Marc : ouh làTout a changé, énormément. On est dans la complexité, dans la surenchère et on a totalement perdu de vue la finalité du conseil. Il me semble que l’on a oublié les fondamentaux.
Arnaud : Quand tu parles des fondamentaux, tu veux dire les raisons de l’existence du conseil ? Tu poses les questions du pourquoi cela existe et à quoi ça sert ?
Marc : Exactement. Il faut dire que la réponse n’est pas évidente en soi. Le périmètre du terme conseil et ses dérivés sont très vastes !
Arnaud : Pourtant cela me semble simple : Le conseil est un avis donné sur une situation ou une action proposée. Il n’y a rien de compliqué là-dedans. C’est même très courant dans toutes les discussions d’affaires ou pas.
Marc : Tu te contentes du visible ! Le conseil est un véritable iceberg ! C’est beaucoup plus complexe et à cause de ca, l’usage du nom est souvent mal à propos.
Arnaud : Tu m’étonnes un peu…
Marc : Le nom conseil a deux sens bien distincts. D’abord celui que tu as évoqué qui est un avis donné à quelqu’un pour orienter une action. Au passage tu remarqueras l’usage du verbe « donner » qui tout de suite lui donne une valeur marchande hors norme : La gratuité du conseil ! c’est quand même génial !
Arnaud : Je te rejoins. Le dictionnaire n’aide pas dans les affaires ! Il insiste sur « donner un conseil ». Les rédacteurs auraient pu écrire « vendre un conseil », cela ne dénaturait pas la définition ! Après tout, cela mobilise du temps et des compétences donc une certaine valeur.
Marc : Exactement Le second sens de conseil c’est une assemblée, un groupe qui est constitué pour statuer, décider, comme le conseil d’administration d’une entreprise. Tu perçois déjà la différence de force entre le conseil, avis et le conseil, assemblée.
Arnaud : Une idée pour renforcer le conseil avis : L’associer à un autre nom, pour le rendre plus concret. Par exemple « commercial conseil » ou « formateur conseil » ou « stratège conseil ». Le conseil seul fait un peu café du commerce ! Il faut lui rendre ses lettres de noblesse.
Marc : Puisque tu parles de café du commerce, on peut continuer avec le nom conseiller ! C’est bien évidemment celui qui donne ou vend le conseil. Ça c’est pour le conseiller solitaire. Mais il y a aussi le conseiller de l’assemblée. Le second bénéficie de la force du groupe. Tu admettras que dire « je fais partie d’un conseil d’administration » c’est plus vendeur que « je vends du conseil » ; même si la finalité est la même.
Arnaud : Tu as raison. Etre conseiller municipal est plus prestigieux que d’être conseiller indépendant ! Et pourtant le titre ou la fonction ne présage pas de l’intelligence ni des compétences. Mais fondamentalement, à quoi sert le conseil ? Est-ce que c’est utile ? Si non ce n’est pas la peine de se fatiguer avec la sémantique.
Marc : La raison d’être du conseil est de proposer des pistes au problème de son client. C’est ça qui est aujourd’hui enseveli sous des tonnes de terminologies franglaises, des raisonnements alambiqués. Le conseil doit tout simplement apporter une so-lu-tion !
Arnaud : Est-ce que c’est efficace ?
Marc : Bien sur que oui . Un conseil est une personne qui s’est formée, qui met à jour régulièrement ses compétences et s’informe en permanence des nouveautés dans son domaine et dans le domaine du client. C’est un atout précieux pour le dirigeant d’entreprise. Il lui apporte écoute, analyse, raisonnement qu’il ne peut convenablement faire du fait de sa position très opérationnelle. Il ajoute à cela un point de vue décalé, une prise de recul, c’est forcément innovant. C’est pourquoi on peut parler d’actif externe plus de conseil si on veut revenir au jeu du dictionnaire.
Arnaud : Et Sales In Progress peut me conseiller ou me former ?
Marc : Bien sûr, Sales in Progress sait associer conseil et formation. Les deux sont intimement liés et nous avons des savoir-faire et des techniques propres à chacun des domaines. Ainsi nous pouvons mixer les deux pour un résultat rapide, efficient, efficace et rentable. Pour en savoir plus je te propose de visiter notre site www.salesinprogress.com ou de nous retrouver sur le podcast business sur LinkedIn.
Arnaud : Merci et salut Marc !Marc : Salut Arnaud !