Êtes-vous plutôt optimiste ou plutôt pessimiste ? Difficile de répondre tant cet état peut être fluctuant ! Idéalement vous serez pessimiste dans la réflexion et optimiste dans l’action. Finalement ne vaut-il pas mieux s’inspirer de Rudyard Kipling et évaluer la bonne distance à prendre avec l’opérationnel, le concret ?
Arnaud : Salut Marc, t’es où là tu fais quoi ?
Marc : Je lis un sondage sur les chefs d’entreprises
Arnaud : Et qu’est-ce que ca dit?
Marc : Oh tu sais c’est le marronnier classique sur le moral des dirigeants. Sont-ils plutôt pessimistes ou plutôt optimistes…
Arnaud : Et, toi qu’en penses-tu ?
Marc : Je crois que ce n’est pas la bonne façon de raisonner.
Arnaud : Qu’est-ce que te pousse à cette réflexion ?
Marc : C’est simple. Prenons le dictionnaire. Il définit l’optimisme comme la disposition à tout voir par le bon côté. Par déclinaison, l’optimiste c’est celui qui est naturellement disposée à voir les choses sous l’angle le plus avantageux. A l’inverse, le pessimisme est une doctrine qui déclare que le monde est mauvais et que la somme des maux est supérieure à celles des biens. En toute logique, le pessimiste considère toute choses par son mauvais côté. Aucune de ces positions n’est tenable dans le temps. La vie en générale et celle du décideur en particulier oscille toujours entre les deux, à la recherche d’un point d’équilibre.
Arnaud : Donc pour toi, un chef d’entreprise ne peut être ni optimiste, ni pessimiste. Bref, il devrait être dépourvu de tout sentiment.
Marc : N’exagère pas mes propos. Non je dis simplement que lorsque l’on t’interroge sur ton optimisme ou ton pessimisme, tu donnes une réponse à un instant T. Elle n’est pas stable dans le temps. Le moment d’après tu peux être dans un état ou un autre. C’est d’ailleurs le quotidien des dirigeants de pencher d’un coté ou de l’autre en fonction des coups ou des bonnes nouvelles qu’ils reçoivent dans une même journée.
Arnaud : Alors tu préfères les sondages sur le moral des français?
Marc : C’est pas mieux ! C’est la sempiternelle question de leur niveau de confiance. Cela me rappelle le livre de la jungle et le serpent Khâ ! « Aie confiance, crois-en moi » ! Mais la confiance ne se décrète pas ! Elle se gagne ! Regarde le boulot quotidien que nous faisons auprès de nos clients pour justement leur permettre de gagner une confiance légitime tant auprès de leurs clients que de leurs équipes. La tâche est certainement ardue mais
heureusement des recettes existent.
Arnaud : tu n’as pas réagi lorsque j’ai dit qu’un bon dirigeant ne devait pas avoir de sentiment.
Marc : Eh bien je vais le faire ! C’est faux ! Pourquoi voudrais-tu qu’un dirigeant de société soit handicapé du sentiment ou de l’émotion ? Ça n’a pas de sens. Au contraire, même si Emotion n’est pas raison, je suis intimement persuadé que l’un et l’autre sont indissociables et complémentaires. La place des sentiments est même prépondérante dans les circuits décisionnels. D’ailleurs, plus le projet est compliqué et technique et plus le feeling va jouer dans la décision : au final comme je sais que je ne peux contrôler tous les éléments de l’offre, je vais me fier à la personne en face : Est-ce que je lui fais confiance ou pas ?
Arnaud : J’ai compris. L’important est de parler à la fois à la raison et au cœur. Mais le moral, l’optimisme le pessimisme sont trop variable pour être exploitables. Alors que faire ?
Marc : et si on mettait un peu de philosophie dans nos vies ? Rien que pour prendre le recul nécessaire sinon à la compréhension des choses, au moins à leur analyse avant nos prises de décisions ?
Arnaud : Va pour la philo, tu as un truc en particulier ?
Marc : Mon truc s’appelle Rudyard Kipling ! Il n’a pas écrit que le livre de la jungle ! Il a écrit ce magnifique poème « Tu seras un homme mon fils ». Et j’ai justement en tête un passage qui colle avec notre actualité : « Si tu sais méditer, observer et connaître, Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ; Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître, Penser sans n’être que penseur […] »
Arnaud : Et pour toi ces quelques vers sont porteurs de solutions ?
Marc : Sans aucun doute ! D’abord il balaye toutes les notions simplistes qui aliènent nos pensées. Ensuite il fait la part belle au rêve, pas comme instant perdu, mais comme créateur d’avenir. Enfin il équilibre pensées et actions Bref, dans ce poème, il va de l’avant Toujours, corrige ses erreurs, s’adapte à son environnement. Il présente toutes les vertus d’un décideur !
Arnaud : je suppose que tu as bien d’autres ressources comme celle-là pour booster les entreprises en sortant des sentiers battus ?
Marc : Exactement ! Nous faisons le lien avec les théoriciens et les grands principes d’hier et d’aujourd’hui pour voir comment cela peut enrichir notre vision business, apporter un autre angle de vue, d’autres schéma de pensées.
Arnaud : Donc si je veux me différencier de mes concurrents, je peux t’appeler ?
Marc : Tout à fait. Nous sommes très facilement joignables au 06 34 22 31 71 ou sur www.salesinprogress.com
Arnaud : Merci et salut Marc
Marc : Salut Arnaud