Cette période de reprise est parfois bien ennuyeuse, attention l’ennui peut être très néfaste, sachez le reconnaître et le gérer pour le meilleur, vous éviterez le pire ! 

Arnaud : Salut Marc, t’es où là tu fais quoi ?

Marc : Je phosphore… Je pense à l’avenir de Sales In Progress, aux nouveautés que nous proposerons prochainement à nos clients. Et toi ? que fais-tu ?

Arnaud : Moi ? Je m’ennuie. Je meurs d’ennui même !

Marc : Allons ! Tu as juste le spleen post-vacances, c’est un état qui frappe un grand nombre de personnes en cette période. Ca va passer.

Arnaud : Non, je m’ennuie. J’ai le moral en berne et un niveau d’activité physique proche du 0 absolu. J’ai des trucs à faire, mais franchement rien d’enthousiasmant.

Marc : Je vois ! Un petit coup de mou, une reprise de travail compliquée après les grandes vacances. C’est l’ennui de l’indifférence. C’est fréquent lorsque l’on fait des taches de routine, sans grandeur, qui ne stimulent pas vraiment. C’est d’ailleurs le siège de la procrastination ! Un moyen bien illusoire d’échapper à l’ennui de ces actions peu glorieuses, mais généralement nécessaires.

Arnaud : Et c’est grave Docteur ?

Marc : Non, pas à ce stade. Prends toi en main, fixe-toi un objectif agréable en récompense de ce pensum, de ces tâches non désirées, et tout ira mieux naturellement.

Arnaud : Tu as peut-être raison, mais cela me rend nerveux, je tourne en rond.

Marc : Ah ! Tu es passé au stade de l’ennui insatisfait. Les taches que tu dois accomplir te pèsent de façon inversement proportionnelle à leur importance ou leur urgence. Là il faut réagir, sans quoi la situation va dégénérer.

Arnaud : Dégénérer ? Tu y vas fort tout de même ! Je sais me contrôler !

Marc : Ne le prend pas mal, mais, l’ennui insatisfait, s’il est ignoré, dégénère vite en colère. On appelle cela l’ennui réactif. Typiquement, c’est le collaborateur qui envoie tout et tout le monde valser brutalement, sans que l’on comprenne pourquoi. Une fois que la personne est montée dans les tours, il est très difficile de la faire redescendre.

Arnaud : Tu n’exagères pas un peu sur la colère de cet ennui réactif ?

Marc : Hélas non ! A ce stade de l’ennui, l’agitation et l’énervement arrivent à un tel niveau qu’ils font sauter les soupapes de sécurité et c’est l’explosion émotionnelle ! En d’autres termes, la personne pète les plombs.

Arnaud : Mais là tu confonds avec le « burn out ». C’est tout le contraire de l’ennui.

Marc : Les dernières recherches en psychologie ont démontré que le « burn out » qui fait suite au stress incontrôlable d’une surcharge de travail avait son homologue inverse avec l’ennui : on appelle ça le « bore out ». Ainsi, La mise au placard d’une personne est aussi dangereuse pour son équilibre que la mise sous tension permanente.

Arnaud : Et il y a une suite à ton si beau scénario ?

Marc : Oui. Après la montée en colère suit une phase d’apathie (plus aucune stimulation mentale ou physique) qui s’apparente à une dépression plus ou moins forte qui mène, dans le pire des cas au suicide.

Arnaud : Ah tout de même ! Est-ce qu’il existe un moyen d’éviter cette escalade ?

Marc : Heureusement, oui ! Il en existe plusieurs. Au niveau du management, c’est d’avoir une idée claire, une stratégie à long terme comprise et partagée par les collaborateurs. Cela donne du sens aux actions de tous. On comprend plus aisément qu’une petite action est importante et nécessaire pour l’objectif général. C’est une belle manière de chasser l’ennui !

Arnaud : Et au niveau des collaborateurs, qu’est-ce que l’on peut faire ?

Marc : Dialoguer, communiquer, planifier, demander de l’aide ! Ces actions initiales vont ouvrir la réflexion sur les solutions durables à mettre en place. Personne ne devrait travailler seul.

Arnaud : Dans le tumulte du travail, l’isolement est la pire des situations. Elle ne fait que macérer les mauvaises pensées et déclenche une spirale infernale vers le bas.

Marc : Tout à fait ! Mais n’oublions pas cependant qu’un petit ennui de temps en temps c’est excellent ! Il permet de faire retomber les pressions et de libérer l’esprit. Ainsi l’esprit va vagabonder, explorer de nouveaux horizons et revenir avec des idées nouvelles, toutes fraiches ! Cet ennui-là n’a que du bon !

Arnaud : Compris ! Je vais garder mon petit ennui banal, m’en contenter, l’utiliser, voire le célébrer et le mettre à profit pour une séance de créativité tranquille. Mais avant cela, je vais expédier les affaires courantes.

Marc : Profite bien de ton ennui pour trouver des nouveautés ! Et dès que tu as une idée , compose le code du booster : 06 34 22 31 71 ou www.salesinprogress.com

Arnaud : Merci et salut Marc

Marc : Salut Arnaud

Salut à tous et portez-vous bien !

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