Le coaching professionnel c’est-à-dire l’optimisation de ses compétences et de son savoir-faire et la gestion du temps c’est-à-dire l’optimisation de la ressource la plus précieuse, le temps, sont 2 sujets à travailler régulièrement. Même si on est le spécialiste de l’un ou de l’autre, il est toujours possible de s’améliorer. La preuve, les formateurs sont certainement les professionnels qui se forment le plus, et les coachs ont pour impératif de voir régulièrement leur superviseur (si ça vous fait penser à la série En thérapie c’est normal, sinon allez la regarder !)
Arnaud : Salut Marc, t’es où là tu fais quoi ?
Marc : Je prépare mon rendez-vous de coaching.
Arnaud : Ah c’est bien ça ! C’est très professionnel de préparer ses rendez-vous. C’est même essentiel, surtout en coaching. Mais précisément, quel est le sujet ?
Marc : Je prépare ma propre séance de coaching.
Arnaud : J’avais bien compris, merci. Mais le sujet de cette séance, quel est-il ?
Marc : Le sujet ? C’est moi, moi et mes engagements.
Arnaud : Toi ? Le coach coaché ? C’est un peu l’arroseur arrosé non ?
Marc : Tu es toujours aussi piquant ! Etre coaché à son tour est très important pour un coach. Cela fait partie des garanties de professionnalisme qu’il peut apporter à ses propres clients. C’est une sorte de maintenance des compétences et des capacités, indispensables pour assurer un travail de qualité.
Arnaud : Bon admettons. Mais je maintiens que cela fait bizarre. Un peu comme si tu n’étais pas sûr de toi…
Marc : Je te donne un exemple : Nadal. Sur les 16 dernières éditions de Roland Garros, il en a gagné 13., donc il est à de quoi être sur de lui. Hé bien crois moi ou pas, il s’entraine continuellement, évidemment, mais il continue aussi à prendre des cours ! C’est la seule façon pour lui de rester au top. Aussi bon sois-tu dans un domaine, tu ne peux te passer du regard affuté d’un professionnel extérieur pour t’améliorer, te faire progresser.
Arnaud : D’accord, mais être coaché, comme ça, ça ne veut rien dire. Tu as bien un angle d’attaque, une problématique précise à travailler.
Marc : mon sujet c’est la gestion du temps.
Arnaud : Qu’est-ce que tu as encore à apprendre sur ce sujet ? Tu as tous les outils et tu es même référencé comme formateur expert sur le sujet. Alors ?
Marc : Mon coach de coach m’amène à revisiter les outils pour trouver de nouvelles façons de faire. C’est comme pour le sport ou la musique, il faut faire et refaire ses gammes pour travailler le geste.
Arnaud : Alors, explique-moi comment cela fonctionne.
Marc : Dans un premier temps, nous échangeons. Puis à la fin de la séance, je prends des résolutions. Ces rendez-vous réguliers m’obligent à mettre en place mes résolutions ! C’est là un extraordinaire atout, un vrai plus. C’est par la pratique que l’on comprend et que l’on acquière de nouvelles compétences, que l’on devient donc plus efficace.
Arnaud : Bon et spécifiquement, sur la gestion du temps, comment t’es-tu amélioré ?
Marc : le premier renseignement, c’est la mesure. Les Anglais le dise fort bien : tout ce qui ne se mesure pas ne se manage pas. Donc pour mesurer mon temps j’utilise un outil extraordinaire qui s’appelle Toggl. Grâce à mon coach j’ai réussi à l’utiliser de façon beaucoup plus approfondie. j’ai extrait sur les trois derniers mois les temps passés sur mes différentes tâches et j’ai pu m’apercevoir que je n’affectais pas assez de temps sur mes priorités.
Arnaud : L’outil s’appelle « ta gueule » ? Cela veut clairement dire tais-toi et bosse ?
Marc : Ca y est ! L’anti-geek ressurgit ! L’outil s’appelle Toggl : T.0.G.G.L. ! Mais il ne fait pas tout. C’est couplé à l’accompagnement régulier de mon coach que je l’exploite pleinement. Je réalise que les tâches me prennent toujours plus de temps que je ne l’imagine ! Pour le moindre mail avec un peu de contenu il me faut facilement 20-30 minutes donc ça veut dire qu’il faut bien choisir son créneau
Arnaud : Comment ça « choisir son créneau » ?
Marc : Eh bien un créneau de 30 minutes pour rédiger et envoyer mom mail. Le pire en matière de gestion du temps c’est le papillonnage. Tu commences une tâche, tu ne la finis pas, tu en commences une autre. À la fin de la journée tu as plein de dossiers ouverts et aucun fermés. C’est une situation toxique à bien des égards. Vis-à-vis des tes différents interlocuteurs qui ne peuvent clôturer de leur côté certains sujets. Cela peut même être préjudiciable pour les affaires. c’est mauvais aussi vis-à-vis de moi car j’ai un gros sentiment d’inefficacité et d’insatisfaction. J’ajouterai à cela une fatigue bien réelle qui pourrait être évitée ou au moins diminuée.
Arnaud : Ton papillonnage ressemble à un croisement entre pression extérieure, sentiment de multitâches et procrastination.
Marc : Exactement !
Pression extérieure, Il faut savoir prioriser les actions et ne pas se laisser happer par les demandes intempestives. C’est un peu comme ces gens qui n’ont pas la patience d’attendre et qui coupe la file devant tout le monde : c’est pénible.
Sentiment de multitâche : On croit que l’on peut faire plusieurs choses en même temps, mais les neurosciences ont clairement démontré que le cerveau était mono tâche. C’est pas parce que le cerveau passe très vite d’un sujet à un autre que l’on pense être des Vishnou du ciboulot !
Enfin tu as raison pour la procrastination. Repousser une tâche est un confort court terme que l’on s’accorde trop facilement.
Arnaud : Et tu as des solutions contre cela ?
Marc : Heureusement oui ! D’abord il y a la discipline personnelle qui permet de mieux résister à la pression temporelle. Ensuite, pour ceux qui aime travailler vite, il y a la fameuse loi de Pareto : 80% de réalisation de la tâche est largement suffisant pour faire le job. Donc on peut très souvent gagner 20% de temps en détails rarement utiles car rarement perçus.
Arnaud : C’est énorme 20% de temps de gagné ! Comment peut-on faire mieux ?
Marc : On peut utiliser la matrice d’Eisenhower en classant les actions en 4 catégories, de la plus inutile ou futile à la plus urgente et importante. Je viens de te citer les outils les plus connus. Il en existe beaucoup d’autres. On ne peut en faire la liste exhaustive ici. Tout est question de situation, de qualité, d’envie. Bref, il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte.
Arnaud : Je vois. Je vois l’utilité des outils et surtout l’accompagnement qu’il est nécessaire d’avoir pour choisir, appliquer et leur faire exprimer tout leur potentiel d’efficacité et de rentabilité. Tu peux m’aider sur ce sujet stratégique de la gestion du temps ?
Marc : C’est effectivement une question stratégique : Chaque minute économisée dans une activité augmente sa rentabilité. Fixons de suite un rendez-vous de mise en place en appelant le 06 34 22 31 71 ou par le formulaire sur notre site www.salesinprogress.com.
Arnaud : Merci et salut Marc !
Marc : Salut Arnaud !