Pour ceux qui aimeraient bien mais qui peuvent point… Parce qu’ils ont du mal à se concentrer ou parce que le dialogue interne prend tellement de place qu’il envahit tout. Rassurez-vous, il existe une solution et cette solution est simple et plaisante. C’est celle testée d’abord dans le domaine du sport de haut niveau. Elle consiste à identifier une variable liée à votre activité, une seule suffit 2 c’est presque déjà trop, et à voir comment elle impacte le résultat final. Point barre, punto ! Expérimentez et constatez, vous aurez envie de recommencer…
Arnaud : salut Marc, tu es où là ? tu fais quoi ?
Marc : Je bosse mon p’tit gars, je bosse.
Arnaud : D’accord, mais ce n’est pas très original ! Tu bosses pourquoi, comment ?
Marc : Pourquoi ? et bien, je bosse parce que j’aime ça et qu’il faut bien gagner sa vie ! Aider, accompagner, former les gens à devenir des commerciaux épanouis et performants, c’est un très sympa ! Surtout parce que en même temps que je leur apprends des choses ou réapprend des choses qu’ils ont oublié ou négligées ils m’en apprennent d’autres tirées de leurs expériences et de leur tentatives et de leurs adaptations. Ce qui me permet en permanence d’affiner mes concepts et de les compléter !
Arnaud : ouh là mais c’est fatigant ça de se remettre en question tout le temps, de changer de paradigmes, de shema, de référentiels !
Marc : Ça y est, Arnaud et les grands mots ! Tu oublies le Inner Game ! Nous avions vu lors de notre dernier podcast le STOP – Step Back / Think / Organize /Process. Excellent outil qui te permet de gérer la complexité. Dans le cas présent, il permet de gérer l’information, de décider si je prends ou je prends pas la nouvelle information. Et si je prends comment je l’intègre ou dans mon système existant. Là tu te rends bien compte que c’est moi qui décide, qui suit au centre, je fonctionne en Self 1 et non pas en Self 2
Arnaud : Self 1 et Self 2 : On peut choisir sa cantine ? Je ne comprends pas.
Marc : Euh… Comment te dire que je vais avoir du boulot avec toi…
Arnaud : Bôh si on ne peut plus plaisanter…
Marc : Self 1 et Self 2 sont nos dialogues intérieurs, ceux qui se mettent en place naturellement au cours de nos pensées.
Arnaud : En gros tu me dis que je me parle à moi-même en permanence ?
Marc : C’est exactement cela.
Arnaud : Et j’ai deux interlocuteurs internes ?
Marc : Tout à fait.
Arnaud : Et rassure-moi, je ne suis pas schizophrène ?
Marc : Non pas du tout. Tout le monde fonctionne de cette manière.
Arnaud : Peux-tu m’expliquer ?
Marc : Rapidement, le self 1 c’est l’instructeur qui est en toi, le professeur, celui qui t’explique le geste idéal, le modèle de référence et le self 2 c’est toi avec tes qualités et tes défauts, ton envie d’y arriver et ta confiance dans le fait que tu vas y arriver.
Arnaud : il faut un peu des 2, non ?
Marc : oui tu as raison et le souci, c’est où je place le curseur. Souvent, il est trop coté S1 et pas assez coté S2. Je te donne un exemple qui va t’éclairer. L’enfant qui commence à marcher. S’il fonctionne en S1, il essaie de mettre en application ce que son père lui a expliqué : tu lèves d’abord ta jambe droite en mobilisant le quadriceps pour faire un angle de 45% avec ton corps, en même temps tu fait un transfert de masse un peu sur la gauche, puis tu déroule le tibia pour aller le poser devant toi, un peu devant l’aplomb de ton genou et
Arnaud : oui d’accord pigé, c’est trop compliqué jamais tu arrives à marcher dans ces conditions là…
Marc : En fait l’enfant, il regarde ses parents marcher, il se dit c’est cool, je vais essayer et il essaie. Bien sûr il tombe, mais il réalise les choses, et corrige naturellement son geste, il réessaie et prend plaisir à essayer car le fait même d’essayer est rigolo. Et au bout d’un certain temps il commence à marcher. Bien sûr c’est caricatural au début mais ça marche, il marche. Et il a réussi bien plus rapidement que s’il avait fonctionné en S1 c’est-à-dire en cherchant à appliquer les recommandations de son père.
Arnaud : OK pigé, en fait ce que tu me dis c’est que le geste idéal, la performance idéale c’est le S1 mais que celui-ci n’est pas toujours adapté à la personne et qu’il vaut mieux qu’il se crée son propre geste en partant de son environnement intérieur (ses qualités et ses défauts) et en prenant en considération son environnement extérieur (les spécificités du terrain).
Marc : Exactement, c’est en fait donner plus de place à l’expérience, prendre plus en considération l’environnement extérieur et l’environnement intérieur.
Arnaud : C’est presque de la pleine conscience ça !
Marc : oui peut être si cette référence t’aide tu peux l’utiliser. Ce qui est important c’est de réaliser que le S1 te met sous pression en te comparant toujours au modèle idéal. Le S2 lui accepte la réalité telle qu’elle est et il trouve naturellement les solutions les mieux adaptées à cette réalité. Il ne se met pas la pression. Donc naturellement il est plus relâché, plus détendu et le résultat est meilleur.
Arnaud : Mais finalement, je n’ai plus besoin de professeur, donc finis les consultants
Marc : peut être, et c’est très bien comme cela. Ou bien tu peux avoir un conseil qui connait le Inner Game et va t’aider à te focaliser sur les bonnes variables. Mais nous verrons cela dans le prochain podcast.
Arnaud : Ok eh bien d’ici là je vais lire ta page sur Inner Game sur ton site www.salesinprogress.com . Merci et salut Marc.
Marc : Salut Arnaud.